Abderahmane Ndiaye, un self made man
Il est aussi discret que sa principale entreprise, la Sagam, trône dans le paysage du gardiennage et de la sécurité au Sénégal. La célébration des trente ans de son label se prolonge avec le rachat de Senbus et d’Elton. Ce qui braque les projecteurs sur Abderahmane Ndiaye.
Il a réalisé deux grandes opérations ces derniers jours. En rachetant les sociétés Senbus et Elton, Abderahmane Ndiaye a révélé une autre facette de son groupe la Sagam en élargissant ses activités. A la sécurité, son cœur de métier depuis trois décennies, s’ajoutent le montage de voyages et la commercialisation des produits pétroliers. On ne sait presque rien des tenants et aboutissants de l’opération. Et les rares estimations faites sont indexées sur le montant naguère proposé par les Marocains d’Afriqiya pour acheter Elton, c’est-à-dire 22 millions d’euros ou environ 15 milliards CFA. Pour Senbus, on évoque la capacité de productions énorme.
Tout cela va désormais s’ajouter aux quelque 4.500 employés de Sagam, dont les 3.600 au Sénégal seulement, pour une masse salariale annuelle d’environ 11 milliards CFA. Lancé au Sénégal en 1985 pour «la satisfaction des besoins d’un client, en l’occurrence l’ambassade des Etats-Unis à Dakar», selon les précisions de M. Ndiaye, la Sagam traduit aujourd’hui une véritable démarche panafricaniste se son promoteur. Ses éléments sont déployés sur presque toute l’Afrique de l’ouest, au Mali, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Burkina…
Durant ses trente ans d’existence du label Sagam, le Grand Boss aura toujours fait prévaloir les deux qualités qui font sa marque : discrétion et efficacité. Jusqu’à son apparition dans les médias pour marquer les 30 ans de sa société, rares étaient les Sénégalais à pouvoir poser un visage sur Abderahmane Ndiaye. On parlait beaucoup plus de lui qu’on ne le voyait. On insistait sur l’immense réseautage du Sénégalo-mauritanien. D’autres mettant en exergue son amitié avec une autre célébrité nationale, le journaliste Babacar Touré, président du CNRA.
Le patron de la Sagam a opté pour le travail et les résultats. Ce qui a fait de la Sagam ce qu’elle est aujourd’hui. Et qui, à coup sûr, fera encore rayonner l’entité qu’il va désormais driver avec l’arrivée de Senbus et Elton dans son escarcelle. Son défi de self made man va encore l’obliger à des résultats.
Il a réalisé deux grandes opérations ces derniers jours. En rachetant les sociétés Senbus et Elton, Abderahmane Ndiaye a révélé une autre facette de son groupe la Sagam en élargissant ses activités. A la sécurité, son cœur de métier depuis trois décennies, s’ajoutent le montage de voyages et la commercialisation des produits pétroliers. On ne sait presque rien des tenants et aboutissants de l’opération. Et les rares estimations faites sont indexées sur le montant naguère proposé par les Marocains d’Afriqiya pour acheter Elton, c’est-à-dire 22 millions d’euros ou environ 15 milliards CFA. Pour Senbus, on évoque la capacité de productions énorme.
Tout cela va désormais s’ajouter aux quelque 4.500 employés de Sagam, dont les 3.600 au Sénégal seulement, pour une masse salariale annuelle d’environ 11 milliards CFA. Lancé au Sénégal en 1985 pour «la satisfaction des besoins d’un client, en l’occurrence l’ambassade des Etats-Unis à Dakar», selon les précisions de M. Ndiaye, la Sagam traduit aujourd’hui une véritable démarche panafricaniste se son promoteur. Ses éléments sont déployés sur presque toute l’Afrique de l’ouest, au Mali, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Burkina…
Durant ses trente ans d’existence du label Sagam, le Grand Boss aura toujours fait prévaloir les deux qualités qui font sa marque : discrétion et efficacité. Jusqu’à son apparition dans les médias pour marquer les 30 ans de sa société, rares étaient les Sénégalais à pouvoir poser un visage sur Abderahmane Ndiaye. On parlait beaucoup plus de lui qu’on ne le voyait. On insistait sur l’immense réseautage du Sénégalo-mauritanien. D’autres mettant en exergue son amitié avec une autre célébrité nationale, le journaliste Babacar Touré, président du CNRA.
Le patron de la Sagam a opté pour le travail et les résultats. Ce qui a fait de la Sagam ce qu’elle est aujourd’hui. Et qui, à coup sûr, fera encore rayonner l’entité qu’il va désormais driver avec l’arrivée de Senbus et Elton dans son escarcelle. Son défi de self made man va encore l’obliger à des résultats.