Ainsi après la scission intervenue en 1974 deux ans auparavant au sein du Parti Africain de l‘Indépendance (PAI), ayant débouché sur la création, par un groupe de syndicalistes, de jeunes intellectuels et d’étudiants, de la Ligue Démocratique/Mouvement pour le Parti du Travail (LD/MPT), devenu LD, ce même parti vient de connaître une nouvelle division.
Cette fois, c’est à son sein. Cependant, il faut relever que des signes avant-coureurs d’une telle scission était déjà prévisible. En effet, depuis le départ du charismatique leader Abdoulaye Bathily remplacé lors du septième congrès ordinaire à Dakar les 6 et 7 juillet 2013 par son camarade Mamadou Ndoye, certains langues se sont déliées en accusant le parti de n’avoir pas tenu compte d’une Alternance générationnelle tant chantée depuis l’accession de Macky Sall, à la magistrature suprême. Mais Mamadou Ndoye tiendra bon, dans un contexte pas du tout facile.
Mis en minorité suite à sa volonté de peser le poids de la LD aux Législatives du 30 juillet dernier alors que le camp opposé tenait à rester dans la dynamique de Benno Bokk Yaakaar, M. Ndoye jette l’éponge.
Résultats des courses, la LD s’est retrouvée avec un seul député en attendant de voir si Macky Sall va conserver son quota dans le prochain attelage gouvernemental.
Toutefois, cette volonté de rester dans cette coalition n’agrée pas les membres de la LD Debout.
Dans leur manifeste déjà, ils relèvent «les intérêts de particuliers, promus aux responsabilités grâce au travail collectif de l’ensemble des militants du parti, malheureusement pris par cette folie bien sénégalaise de s’accrocher au pouvoir, et par tous les moyens, une fois qu’on a goûté à ses délices».
«Bien incrustés dans le système APR – BBY, ils ont, en effet, entrepris par des voies illicites de contrôler le Bureau politique (BP), contre l’avis de la base, aux seules et uniques fins de sécuriser leurs postes et leurs positions personnelles de pouvoir dans l’appareil d’Etat», ajoutent-ils dans le manifeste.
«Aujourd’hui, au constat comme à l’analyse, notre parti a été compromis pour des intérêts crypto – personnels, des militants de bonne foi ont été abusés, les valeurs qui ont présidé à sa création bafouées et son idéal de société trahi. Un discrédit total est jeté sur notre organisation qui, d’instrument de lutte construit au prix de lourds sacrifices par des générations de militants, est devenu un moyen d’ascension sociale d’une minorité», martèlent les signatures, pour qui, «une telle forfaiture est inacceptable !»
D’où la création de la Ligue Démocratique un Mouvement politique dénommé « LD – DEBOUT », doté d’un organe exécutif, le Comité National de Pilotage, et d’un organe de délibération, le Comité Directeur.
Avec Senego
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Cette fois, c’est à son sein. Cependant, il faut relever que des signes avant-coureurs d’une telle scission était déjà prévisible. En effet, depuis le départ du charismatique leader Abdoulaye Bathily remplacé lors du septième congrès ordinaire à Dakar les 6 et 7 juillet 2013 par son camarade Mamadou Ndoye, certains langues se sont déliées en accusant le parti de n’avoir pas tenu compte d’une Alternance générationnelle tant chantée depuis l’accession de Macky Sall, à la magistrature suprême. Mais Mamadou Ndoye tiendra bon, dans un contexte pas du tout facile.
Mis en minorité suite à sa volonté de peser le poids de la LD aux Législatives du 30 juillet dernier alors que le camp opposé tenait à rester dans la dynamique de Benno Bokk Yaakaar, M. Ndoye jette l’éponge.
Résultats des courses, la LD s’est retrouvée avec un seul député en attendant de voir si Macky Sall va conserver son quota dans le prochain attelage gouvernemental.
Toutefois, cette volonté de rester dans cette coalition n’agrée pas les membres de la LD Debout.
Dans leur manifeste déjà, ils relèvent «les intérêts de particuliers, promus aux responsabilités grâce au travail collectif de l’ensemble des militants du parti, malheureusement pris par cette folie bien sénégalaise de s’accrocher au pouvoir, et par tous les moyens, une fois qu’on a goûté à ses délices».
«Bien incrustés dans le système APR – BBY, ils ont, en effet, entrepris par des voies illicites de contrôler le Bureau politique (BP), contre l’avis de la base, aux seules et uniques fins de sécuriser leurs postes et leurs positions personnelles de pouvoir dans l’appareil d’Etat», ajoutent-ils dans le manifeste.
«Aujourd’hui, au constat comme à l’analyse, notre parti a été compromis pour des intérêts crypto – personnels, des militants de bonne foi ont été abusés, les valeurs qui ont présidé à sa création bafouées et son idéal de société trahi. Un discrédit total est jeté sur notre organisation qui, d’instrument de lutte construit au prix de lourds sacrifices par des générations de militants, est devenu un moyen d’ascension sociale d’une minorité», martèlent les signatures, pour qui, «une telle forfaiture est inacceptable !»
D’où la création de la Ligue Démocratique un Mouvement politique dénommé « LD – DEBOUT », doté d’un organe exécutif, le Comité National de Pilotage, et d’un organe de délibération, le Comité Directeur.
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