Pendant plus de 2 h 45, Emmanuel Macron a tenté de séduire 800 étudiants de l'université de Ouagadougou venus l’écouter, mardi 28 novembre, à l’occasion de son premier "grand oral" africain.
• Au début de son discours, le chef de l’État français a brièvement évoqué la grenade qui a visé, deux heures avant son arrivée, des soldats français dans le nord de Ouagadougou, sans vouloir y donner de l'importance. Cette attaque, qui a fait trois blessés parmi les riverains, n'a pas été revendiquée.
• Le président a martelé qu’il n’était pas venu pour dispenser des leçons, mais proposer "avec humilité d’inventer ensemble une amitié. Une amitié pour agir". Son discours se voulait en rupture avec les interventions passées des précédents présidents français. Il s'est présenté devant la jeunesse burkinabè comme le représentant d'une génération pour laquelle "les crimes de la colonisation européenne sont incontestables", tout en relevant qu'il y avait eu aussi "des grandes choses et des histoires heureuses" dans ce passé.
• Le chef de l’État a annoncé vouloir frapper les passeurs qui exploitent les migrants en Libye. Il a également annoncé "un soutien massif à l'évacuation des personnes en danger" en Libye, qualifiant de "crime contre l'humanité" la vente de migrants comme esclaves.
• Sur la question des femmes, Macron s'est posé en défenseur de l'émancipation des femmes africaines, déclarant vouloir que "partout en Afrique une jeune fille puisse avoir le choix de ne pas être mariée à 13 ou 14 ans".
• Lors d’une séance de questions-réponses détendue avec l’assistance, Emmanuel Macron s'est ensuite déclaré totalement ouvert sur la question de l'avenir du franc CFA, son périmètre, son nom et son existence même. "La France accompagnera la solution qui sera portée par vos dirigeants."
• Il a par ailleurs invité une étudiante, à travers une question critique vis-à-vis de la France, à "rompre avec cette habitude de toujours [lui] reprocher ce qui se passe mal ici".
• Il a enfin balayé les thèmes de la culture du sport et de la langue française. "Notre langue est aujourd’hui autant africaine que française. Elle a parcouru le monde entier et nous unit. Elle a un avenir, il se joue ici."
France24
• Au début de son discours, le chef de l’État français a brièvement évoqué la grenade qui a visé, deux heures avant son arrivée, des soldats français dans le nord de Ouagadougou, sans vouloir y donner de l'importance. Cette attaque, qui a fait trois blessés parmi les riverains, n'a pas été revendiquée.
• Le président a martelé qu’il n’était pas venu pour dispenser des leçons, mais proposer "avec humilité d’inventer ensemble une amitié. Une amitié pour agir". Son discours se voulait en rupture avec les interventions passées des précédents présidents français. Il s'est présenté devant la jeunesse burkinabè comme le représentant d'une génération pour laquelle "les crimes de la colonisation européenne sont incontestables", tout en relevant qu'il y avait eu aussi "des grandes choses et des histoires heureuses" dans ce passé.
• Le chef de l’État a annoncé vouloir frapper les passeurs qui exploitent les migrants en Libye. Il a également annoncé "un soutien massif à l'évacuation des personnes en danger" en Libye, qualifiant de "crime contre l'humanité" la vente de migrants comme esclaves.
• Sur la question des femmes, Macron s'est posé en défenseur de l'émancipation des femmes africaines, déclarant vouloir que "partout en Afrique une jeune fille puisse avoir le choix de ne pas être mariée à 13 ou 14 ans".
• Lors d’une séance de questions-réponses détendue avec l’assistance, Emmanuel Macron s'est ensuite déclaré totalement ouvert sur la question de l'avenir du franc CFA, son périmètre, son nom et son existence même. "La France accompagnera la solution qui sera portée par vos dirigeants."
• Il a par ailleurs invité une étudiante, à travers une question critique vis-à-vis de la France, à "rompre avec cette habitude de toujours [lui] reprocher ce qui se passe mal ici".
• Il a enfin balayé les thèmes de la culture du sport et de la langue française. "Notre langue est aujourd’hui autant africaine que française. Elle a parcouru le monde entier et nous unit. Elle a un avenir, il se joue ici."
France24