Avant d'accepter, Patrice Talon a proposé d’entrer une petite réforme qui a été validée par ses pairs, explique Aurélien Agbenonci, au micro de Jean-Luc Aplogan, correspondant RFI à Cotonou :
« La preuve que ce mandat sera placé sous le signe des réformes, c’est que le président a posé une condition avant d’accepter ce mandat-là. Il était difficile d’avoir un président de l’Uemoa qui soit d’un pays A et un président du conseil des ministres qui est généralement un ministre des Finances d’un pays C, parce qu’un président en exercice ne peut pas solliciter systématiquement un ministre qui relève d’un autre chef d’État. Donc le président Talon a souhaité que désormais le président du conseil des ministres et le président de la conférence des chefs d’État soient du même pays. Donc bien naturellement, mon collègue Romuald Wadagni va reprendre la présidence du conseil des ministres de l’Uemoa. C’est la première réforme, c’est pour dire que les choses commencent dans un esprit de réforme, de transformation nécessaire de notre Union. »