Toutefois M. Diallo de préciser : « C’est une très bonne initiative que nous saluons au passage de la baisse des prix des denrées de premières nécessites, mais ce que l’Etat a oublié de prendre en compte, c’est le fait que nous boutiquiers plus proches de la population, nous acquérons ces produits chez nos fournisseurs les demi-grossistes aux mêmes prix fixés par I ‘Etat.
À savoir le sucre à 590 F CFA/kg, le riz à 275 F CFA/kg, l’huile à 1200 F CFA/L, et ceci hors transport et hors emballage. De ce fait, nous sommes obligés soit de vendre à perte soit de s’abstenir tout simplement du commerce de ces denrées dont les prix sont homologués, car faire autrement, c’est tomber sous le coup de la loi, hors, vu la situation actuelle du pays, la majeure partie de la population achète en détails chez le boutiquier, et cela, pour des raisons liées à la proximité boutiquier-population », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, les boutiquiers déplorent « le comportement des agents du service d’hygiène et du contrôle économique, qui saisissent leurs marchandises et leur collent des amendes à tout bout de champ pour des raisons fallacieuses ».
Poursuivant sa déclaration, Oumar Diallo invite l’Etat du Sénégal de revoir ces prix. « Tout compte fait, nous demandons à l’Etat du Sénégal de revoir ces prix et au besoin nous rencontrer autour d’une table afin de bien négocier pour un partenariat win-win au grand bonheur de tout le monde ».